Particulièrement secret, l'on ne connait que peu de choses de Robert Alexis...
...sinon qu'il vit à Lyon, qu'il fut l'élève du philosophe François Dagognet et qu'il apprécie la discrétion de l'auteur l'écrivain allemand B. Traven.
“Les romans de Robert Alexis font voler en éclats toutes les figures du conformisme. Explorateur acharné de la complexité de l'identité, ses personnages sont soumis aux forces brutes du désir, seuls moyens de libération du "Moi". Le corps est le champ de l'expérience, traversant perversions et transgressions, l'identité se révèle multiple. Une littérature du paradoxe qui use du processus mental de déconstruction des certitudes acquises avec "des mots qui entrent dans la chair de l'univers". Il y a chez l'auteur, comme chez Novalis Le monde doit être tel que je le veux..., un refus du monde tel qu'il paraît, un refus de la condition humaine et des normes qui mutilent l'être.” (Source wikipedia)
Dans toute l’œuvre, jalonnées de citations ou d'allusions, rien n'est anodin. Tout incite à “apprendre à changer de point de vue”.
Dans La Robe : il y a le sexologue Magnus Herschfeld quant aux déviances dites contre nature.
Dans La Véranda : Hofmannsthal dont le narrateur recherche les poèmes et le lien d'ombre, la notion que l'âme préexiste au corps.
Dans Flowerbone : l'épigraphe de Diderot sur l'interprétation de la nature, un vers de John Donne, posent l'interrogation sur le changement de l'évolution.
Plus tumultueuse encore la confrontation de la créature et de la Création dans Les Figures : l'épigraphe de Dante précède un extrait de Milton. "Satan découvre l'immense gouffre entre l’Enfer et le Ciel"...