Villiers de l’Isle Adam | Les Massicotés (2005)
«Philippe-Auguste-Mathias, comte de Villiers de l’Isle-Adam, écrivain français, né à Saint-Brieuc le 7 novembre 1838, est mort à Paris le 18 août 1889. Il appartenait à l’une des vieilles familles de France et comptait parmi ses ancêtres le Villiers de l’Isle-Adam, qui fut grand-maître de l’ordre de Malte. Il vécut pauvre, et, quoiqu’il eût un réel talent, les bizarreries de son imagination l’empêchèrent de connaître les grands succès littéraires. C’était un artiste uniquement épris de son art, dédaigneux de la critique, jetant ses livres comme autant de défis à l’appréciation du vulgaire, dont il ne se souciait aucunement; aussi son œuvre, pleine de conceptions étranges et dont quelques-unes vivent d’une singulière intensité, est-elle inquiète et tourmentée comme sa vie. Après ses premières œuvres (Isis, Claire Lenoir, Morgane, etc ) ce fut surtout dans deux romans philosophiques, L’Amour suprême (1886) et L’Eve future (1886) que Villiers de l’Isle-Adam donna la mesure de son talent subtil et bizarre.» (Encyclopédie de l’Agora)
Les Contes cruels (1883); Tribulat Bonhomet (1887), Le Secret de l’échafaud (1888); Histoires insolites (1888, in-16) et enfin Nouveaux Contes cruels donnent toute la mesure du talent d’ironiste de Villiers de L'Isle Adam dans un style que saluèrent tous ses contemporains.
José Corti fut le premier éditeur à s’obstiner à défendre les œuvres de Villiers (les parutions s’échelonnèrent dès 1954).