Jacques GARELLI | Domaine Français (2008)
Sous ce titre, ce sont les échanges perceptifs et imaginaires entre l’homme et le monde, tels qu’ils s’entrecroisent les uns sur les autres, qui forment les réseaux de chaque composition.
L’acte de lecture déploie le travail de prospection et de méditation qui donne son sens profond au mot de création. La méditation sur un poème oublié de Rimbaud approfondit la question des relations entre le champ perceptif et imaginaire.
Sous le titre de Fragments d’un corps en archipel, ce sont les échanges entre le corps du rêveur et le «Monde», où son ouïe et son regard se prennent en chiasme l’un sur l’autre, qui forment le tissu conjonctif de chaque poème.
Les uns brefs, sous forme d’aphorisme, d’autres plus longs portent l’énigme de ces étranges croisements. Étranges, parce que les figures traditionnelles accordées à l’individualité des hommes et des choses s’ouvrent sur le mouvement englobant d’un horizon dans lequel elles s’immergent et puisent leur font le plus souvent imprévisible de surgissement.